fbpx
Nouveauté : Commandez dès maintenant en ligne sur notre shop Vertical'Art
< Retour aux news
|

Ai Mori enchaîne aux dépens de Janja Garnbret, la Team VA se loupe

12
Sep. 2022

A tous ceux qui pensaient que sa victoire à Koper (Slovénie) était un coup de chance, Ai Mori a lancé une réponse nette et sans bavure en dominant de bout en bout cette Coupe du monde de difficulté à Edimbourg (Ecosse), du 9 au 11 septembre 2022. Une semaine après son retour de trois ans d’absence en grande pompe sur les terres de Janja Garnbret, jusqu’alors championne invaincue cette année, la prodige japonaise de 18 ans a réalisé des sans-fautes en qualifications, demi-finales et finale pour s’octroyer une nouvelle fois la médaille d’or devant la championne olympique et d’Europe, qui doit de nouveau se contenter de la 2e place. Bien qu’elle ait parfaitement géré sa finale, la Slovène pâtît de son petit échec en demi-finale où elle a topé la voie, mais hors temps, la stoppant à un score à 58.

La Slovène aurait pourtant pu espérer renouer avec le succès, après ses quatre succès de rang pour ouvrir la saison, puisque la Japonaise a attendu la dernière seconde pour clipper le relais de la voie, passant alors non loin de ne pas valider le top dans les temps. Les deux championnes sont les seules grimpeuses à avoir topé la voie en finale, loin devant la Coréenne Chaehyun Seo, 3e (42+). La championne du monde de difficulté s’est élancée en dernière d’une finale sans Française, Fanny Gibert (Team Vertical’Art) – pour sa première compétition de la saison – et Manon Hily ayant respectivement échoué en demi-finale à la 16e et 21e places, tandis qu’Oriane Bertone (Team Vertical’Art, 28e) a chuté dès les qualifications.

 

Victoire au buzzer chez les hommes

 

Tout comme Ai Mori, l’Américain Jesse Grupper a signé à Edimbourg le second succès de sa saison de bien belle manière, en topant la voie avec moins d’une demi-seconde au compteur. En signant le seul top de la soirée, le vainqueur de l’étape de Coupe du monde de Briançon rebondit après sa 32e place à la Coupe du monde de Koper, remportée à domicile par le Slovène Luka Potocar, une semaine auparavant. Le grimpeur de 20 ans confirme ici sa grande forme avec sa 2e place à Edimbourg grâce à une valorisation sur la prise 31 après avoir réalisé la meilleure performance des demi-finales.

Cette compétition signe aussi un grand retour : celui d’un Britannique sur le podium d’une étape de Coupe du monde de difficulté, une première depuis 1994. Deux semaines après avoir remporté l’argent aux championnats du monde d’escalade jeunes à Dallas (Etats-Unis) en difficulté et bloc, l’Anglais Toby Roberts se révèle au grand jour chez les seniors avec cette 3e place, acquise à domicile, grâce à un score de 30+, profitant ainsi des absences de nombreux cadors (Jakob Schubert, Adam Ondra, Stefano Ghisolfi, etc.). Chose que n’ont pas su faire nos Tricolores Jules Marchaland (18e) et Arsène Duval (26e), bien loin de la finale.

 

Scénarios inédits en vitesse

 

Alors que Toby Roberts a ramené la Grande-Bretagne sur le podium pour la première fois du siècle, l’Américain Samuel Watson a quant à lui ramené son pays au sommet de celui-ci pour la première fois de son histoire. A seulement 16 ans, le prodige médaillé de bronze aux championnats du monde jeunes a profité des erreurs de ses adversaires en quarts (faux départ) et demi-finales (chute) avant de toper la voie en finale en 5, 97 secondes, près d’une seconde plus rapide que son opposant chinois Long Jibao (6, 93 secondes), pourtant favori car plus expérimenté.

Chez les femmes, la finale opposait Aleksandra Kalucka et NataliaKalucka. Pour la première opposition en finale de Coupe du Monde de vitesse des deux jumelles, c’est finalement Aleksandra qui l’a emporté en 7, 47 secondes, profitant d’une zipette en début de voie de sa soeur pour remporter sa première médaille d’or mondiale, et, par la même occasion, le classement général des Coupes du Monde de vitesse 2022.

Déception en revanche pour les Français puisqu’aucun n’a passé le cap des huitièmes de finale. Guillaume Moro termine 9e, tandis qu’Aurélia Sarisson et Capucine Viglione se classent respectivement 11ème et 12ème.